Parmi les offres d’emploi publiées en France en 2024, plus de 60 % exigent une bonne maîtrise de l’anglais, même pour des postes non orientés à l’international. Les recruteurs valorisent désormais davantage les compétences linguistiques que certains diplômes spécifiques, bouleversant la hiérarchie classique des critères de sélection.Des cadres expérimentés voient leur progression limitée par un niveau d’anglais insuffisant, alors que des candidats plus jeunes accèdent à des responsabilités grâce à leur aisance linguistique. Cette tendance ne faiblit pas, quel que soit le secteur d’activité.
Pourquoi l’anglais fait aujourd’hui la différence dans le monde du travail
Parler anglais au bureau a basculé en quelques années du statut d’option appréciée à celui de passage obligé. Maîtriser l’anglais conditionne directement l’accès à de nouvelles responsabilités et, souvent, à une meilleure rémunération. Un ingénieur confronté à une documentation technique sans pouvoir la lire, un manager qui peine à piloter une équipe multiculturelle sans l’anglais : leur avenir stagne, les portes se referment. Plus que jamais, le niveau d’anglais pèse autant qu’un diplôme, parfois plus, dans la sélection des candidats.
Les entreprises ne s’embarrassent plus des frontières : elles forment des équipes internationales, lancent des projets multilingues, adoptent des outils et des logiciels dont l’anglais est la langue par défaut. Qu’il s’agisse de rédiger un rapport, de soutenir une idée en réunion vidéo ou d’intégrer un comité à l’échelle européenne, la capacité à travailler dans cette langue fait désormais office de sésame à tous les niveaux.
Les fonctions support, techniques ou commerciales encaissent toutes ce virage. Même les postes qui affichaient jadis une coloration très “hexagonale” s’ouvrent à l’anglais, qui s’impose dans les fiches de poste et les réunions d’équipe. Face à ce constat, les salariés comme les jeunes diplômés se tournent vers les formations pour améliorer son anglais, pour progresser, viser plus haut ou tout simplement sécuriser leur position.
Et si l’anglais était la clé pour accélérer votre évolution professionnelle ?
Atteindre un vrai niveau d’anglais professionnel bouscule une carrière en profondeur. Les perspectives changent : accès à des fonctions internationales, participation à des échanges Erasmus, gestion de partenariats étrangers, candidature à des promotions. Plus question de se contenter d’un anglais “lu, écrit, parlé”. Pour certaines missions, c’est le franco-français qui devient l’exception.
À l’embauche, la sélection est souvent impitoyable : un score certifié fait la différence. Pour évoluer, se voir confier une équipe ou partir en expatriation, impossible d’ignorer le sujet. Dans la tech, le conseil ou l’hôtellerie, personne ne s’en sort sans un solide bagage linguistique.
Selon chaque profil, l’anglais débloque des opportunités très concrètes :
- Étudiant : on demande souvent des résultats de tests de langue pour décrocher un stage ou partir en échange universitaire.
- Jeune pro ou cadre : la mobilité interne ou l’accès à une double casquette managériale tombe rarement sans vérification du niveau d’anglais en situation réelle.
- Reconverti : pour changer de secteur et viser la tech, le commerce ou l’audit international, un bon niveau d’anglais ouvre des portes qui resteraient verrouillées autrement.
Les établissements d’enseignement supérieur n’y vont plus par quatre chemins : l’anglais s’immisce dans tous les programmes, et c’est sur le terrain que les entreprises finalisent ce tri. Réussir à communiquer avec efficacité en anglais, c’est élargir son horizon, renforcer son influence et multiplier les passerelles vers des métiers à responsabilités.
Conseils efficaces pour progresser en anglais et donner un vrai tournant à sa carrière
Évoluer en anglais professionnel, c’est une question de méthode et surtout d’entraînement quotidien. Cumuler plusieurs supports, podcast, articles de presse étrangère, vidéos ciblées, manuels spécialisés, accélère la progression et solidifie la mémoire. C’est dans cette diversité que l’aisance, à l’oral comme à l’écrit, devient durable.
S’engager dans une formation certifiante comme le TOEIC, le TOEFL ou l’IELTS reste la démarche la plus immédiatement valorisée par les recruteurs. Ces certifications, reconnues partout, apportent un argument de poids sur un CV. Grâce au CPF, même un salarié en poste ou un candidat en recherche peut trouver une formation adaptée à son emploi du temps, à distance ou en présentiel.
Voici quelques approches concrètes et éprouvées pour muscler son anglais professionnel :
- Opter pour une application mobile et s’y tenir, le matin dans les transports ou le soir avant de décrocher.
- Intégrer un centre de formation afin de bénéficier de conseils ciblés et d’un cadre motivant.
- Assister à des ateliers de conversation, rejoindre des groupes d’échange pour pratiquer à l’oral dans des situations proches du réel.
Privilégier une formation mêlant théorie et pratique, multiplier les interactions et confronter ses acquis aux exigences du monde du travail : voilà ce qui change la donne. Avec la discipline, l’anglais passe d’obstacle à tremplin et offre la capacité d’écrire sa trajectoire professionnelle vers des horizons bien plus vastes.


