Où manger des fruits de mer à Concarneau ?

Située dans le Finistère, près de Concarneau, Terre de pêche livre des fruits de mer en court-circuit. Une autre façon de faciliter « bien manger » tout en soutenant une chaîne qui traverse des tourbillons.

La vente en ligne et de court-circuit de paniers de fruits et légumes fait des émulations. Alors que les premiers à se lancer dans cette entreprise, comme Potager City, fêteront leur douze ans d’existence, l’idée est maintenant exportée vers d’autres niches. Et parfois même des niches dans non-alimentaire. Ainsi, Fleurs d’ici propose des fleurs locales, saisonnières et court-circuits. De la même manière qu’Ilek, fournisseur d’énergie renouvelable, offre à ses clients de l’électricité « verte » provenant de producteurs locaux.

Mais dans le secteur alimentaire, Terre de pêche se distingue en proposant des paniers de poissons et fruits de mer livrés comme point relais. L’entreprise s’approprie ainsi la fameuse formule « du champ à l’assiette » pour la transformer. Parce que de bons produits « de la mer à la plaque », il est également possible. Et tant mieux, parce que, tout comme l’agriculture, la pêche est un secteur qui doit être mieux valorisé et soutenu.

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Une ancre locale dans le Finistère

Les terres de pêche ne sont pas un petit démarrage fraîchement hors de l’eau. Cela fait dix ans qu’Emmanuel Garrec a imaginé le concept. Ce fils de pêcheur connaît bien les problèmes du secteur. Il voit également que l’idée de paniers de légumes livrés aux consommateurs se développe. Il a ensuite essayé l’aventure avec des fruits de mer.

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Installée près de Concarneau, à Loctudy, depuis 2012, elle développe méthodiquement son activité. La société de maréyage livre des supermarchés et des grossistes. Ce qui lui permet d’assurer la viabilité de l’entreprise. Dans le même temps, Emmanuel Garrec et son équipe développent la vente de leurs produits de la mer et des paniers de poisson frais à la maison, dans un point relais ou sur le lieu de travail. Aujourd’hui, entre 400 et 500 par semaine se déroule sur un périmètre qui va de Douarnenez à Concarneau, en passant par Quimper.

Pour les clients, il existe un garantie de recevoir des produits frais de la pêche côtière : crustacés, crustacés et crustacés et poissons provenant directement de la vente aux enchères. Ils sont livrés dans des boîtes isolées qui garantissent la fraîcheur lors de la livraison. Et les « paniers » viennent avec des recettes qui donnent des idées supplémentaires pour (re) apprendre à aimer les fruits de mer. Le tout sans abonnement et sans engagement. Le concept de Fishing Land fonctionne par le biais d’un bulletin d’information.

Une initiative pour soutenir les pêches locales

Une des forces terrestres La pêche est une ancre dans une zone qui compte de nombreux ports de pêche, comme Concarneau — évidemment — mais aussi les ports de Loctudy, Guilvinec ou Saint-Guénolé. Toutefois, ces quatre zones de pêche ne garantissent pas toujours les volumes nécessaires.

C’ est que la pêche côtière est une activité qui souffre. D’une part, elle souffre de la concurrence entre les pays européens dans les zones de pêche. L’an dernier, nous avons assisté à des scènes d’affrontements dans la baie du Mont Saint-Michel entre les Français et Pêcheurs anglais. Et la possibilité d’un Brexit dur entraînerait encore plus de turbulences à cet égard. D’autre part, il y a la surexploitation de certains stocks halieutiques, les migrations de certaines espèces dues au réchauffement climatique ou la concurrence avec les phoques qui se nourrissent directement dans les filets (la faute, peut-être, peut-être, la surexploitation des stocks de poissons).

Et enfin, il y a aussi un manque de vocation pour la pêche qui se fait sentir. « C’est la ressource marine qui manque aujourd’hui », explique le fondateur de Terre de pêche à notre confrère du Telegram. Le blâme a également une profession difficile et dangereuse qui mérite sans aucun doute une plus grande reconnaissance de la part des distributeurs et des consommateurs. C’est pourquoi les courts-circuits ont aussi le vent dans la poupe.

Et on espère, comme Terre de pêche, que ce type d’initiative continuera de se développer et d’apporter avec elle une spirale positive pour la pêche française.

Guillaume Joly.

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